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 Qualb Al-Fard [assamite posé]

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the wanderer
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MessageSujet: Qualb Al-Fard [assamite posé]   Qualb Al-Fard [assamite posé] Icon_minitimeDim 12 Mai - 21:19

Qualb Al-Fard [assamite posé] Assaoc10

Qualb Al-Fard [assamite posé] Assami10

Le nom de mon Assamite veut dire ... Le Coeur du Serpent Twisted Evil
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the wanderer
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MessageSujet: Re: Qualb Al-Fard [assamite posé]   Qualb Al-Fard [assamite posé] Icon_minitimeJeu 23 Mai - 17:29

Driss était un enfant comme les autres, si on le compare avec ceux des quartier pauvres d'Arabie. Une petite pièce comme maison pour lui et sa famille, de la nourriture et surtout de l'amour. Seul point notable: ses parents étaient tous deux des charmeurs de serpents, métier dangereux. Les cours des riches marchands et nobles raffolaient tous de ce spectacle insolite. De plus comme c'était la tradition à l'époque ils étaient également rebouteux du quartier, connaissant le corps de l'homme et les plantes médicinales. Ce fut donc tous jeune que Driss et son grand frère Hassan côtoyèrent des créatures dangereuses qui d'un seul coup de dent pouvaient les tuer. Pourtant leurs parents surent leur faire comprendre l'essentiel: le serpent n'attaque que s'il est menacé ou pour se nourrir. Sinon il peut être comme tous les animaux et même un compagnon notable. Alors que d'autres enfants avaient des épées en bois comme jouets, Driss lui jouait avec des cobras.

Et c'est ainsi que Hassan grandit, au milieu de sa petite vie, jusqu'à sa huitième année. Tout s'écroula alors: sa mère, alors enceinte, accoucha d'une petite fille morte née. Elle attrapa alors une fièvre maligne et mourut peu de temps après. Peu après son père fut mordu par un jeune serpent et mourut du poison: de nombreuses mauvaises langues suggérèrent alors que ivre de chagrin il avait provoqué sa mort par l'animal. Driss et Hassan durent alors abandonner leur foyer et compter sur l'aide et l'hospitalité d'amis de leurs parents. Pourtant à chaque porte ils ne reçurent que le rejet: soit les gens invoquèrent qu'ils n'avaient pas de quoi nourrir deux bouches inutiles, soit ils ne voulaient pas de descendants de dresseurs de serpents. Paradoxalement ce furent quelques personnes inattendus qui leur tendirent la main: le vieil Imam Hassad, partagea avec eux une vieille remise où l'homme logeait, et le mendiant Hiba, qui n'hésita pas à rompre sa miche de pain pour en donner aux enfants.

Driss commença sa nouvelle vie, faites de mendicité, de petit larcins et rapines. Quand on est face aux problèmes il faut y faire face, disait sa mère. Donc il trouva comment récupérer des fruits sauvage dans un jardin d'ornement, distancer un garde en le perdant dans un dédale de rues sombres ou encore cerner les menteurs des marchands honnêtes. Hassan de son coté choisit un travail de servant chez un notable de la ville. Petit à petit les deux frères partirent sur des routes opposées: les rares fois où ils se voyaient cela partait en interminables disputes. La cassure finale arriva le jour où Hassan dénonça son frère aux soldats de la ville: Driss n'eut que le temps de prendre un balluchon et s'enfuir. Il dût se montrer astucieux, comme se dissimuler parmi des moutons ou se cacher dans une fosse sceptique pour éviter ses poursuivants. A la sortie de la ville il partit vers le Sud vers La Mecque.

Il s'installa alors dans la ville de Tabuk, étape de la route de l'encens. Là il affina ses talents de voleurs, trouvant milles et une façon d'arriver à ses fins: des gardes gênant devant une pièce à voler? Un repas assaisonné à l'huile de ricin et ils seront bloqués aux latrines le temps du larcin. Une demeure dont les portes sont gardés par une troupe de mercenaires? He bien il existe toujours une entrée des serviteurs, un peu de grimage et voilà. En parallèle les cibles de Driss évoluèrent: il laissa tranquille des personnes faisant preuve de bonté envers les plus démunis, mais n'hésita pas à se montrer créatif pour ceux montrant le pire visage de l'être humain. Un de ses meilleurs souvenirs était un notable odieux avec quiconque de moins puissant que lui et mielleux avec les grands. Il avait dérobé de l'argent, des papiers importants et finalement avait pissé dans la jatte de parfum de l'homme. Bien évidement tout ne fut pas parfait: quelques cicatrices témoignaient de mauvaises rencontres et il avait déjà tué pour sauver sa vie.
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the wanderer
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MessageSujet: Re: Qualb Al-Fard [assamite posé]   Qualb Al-Fard [assamite posé] Icon_minitimeJeu 20 Juin - 15:27

Le temps passa, suivant son cours. Driss était devenu un jeune homme au sourire espiègle, toujours amusé du spectacle de la vie. Observer les petites mesquineries des vies quotidiennes lui confirma que n'importe qui pouvait être un sale rustre mal dégrossi prêt à se vautrer dans le stupre et la luxure. Un de ses "jugement" favori était de laissé une belle bourse d'argent à certaines personnes et d'observer leurs réactions: quand celle-ci ne gaspillaient pas en frivolité le gain il les gardait du coin de l'oeil, ravi de leur bonheur. Par contre et comme cela était trop fréquent les nouveaux riches n'avaient plus aucunes mesures et sombraient dans le vice. Alors Driss se jouait d'eux, les laissant sur la paille et les créanciers sur le dos. De son point de vu Driss n'était pas pervers: il fournissait aux homme une belle corde solide et tant pis pour eux s'ils faisaient d'eux même le noeud coulant pour se pendre. Quand à lui Driss menait une vie simple et calme, entre le petit groupe de malandrins qu'il appelait ses amis et les quelques rares amitiés véritables: Yasmine la prostitué au grand coeur, Hassan le mendiant toujours prêt à aider son prochain ou surtout la jeune Aïna, belle servante de son age. Il nourrissa même le rêve de l'épouser et de la rendre heureuse. Hélas sa famille préféra la marier à un homme plus riche pour le futur des siens. Le cœur brisé, Driss courut dans les bras de la belle Yasmine oublié son chagrin. Peu après il repartit sur la route de l'encens, suivre les caravanes.

Il revint cependant à Tabuk avec plaisir. Il retrouva vite ses quelques contacts mais très vite son cœur fut voilé de colère: il apprit que le mari de Aïna battait sa femme, lui obligeant les pires outrages et la maintenant dans une servitude forcée. Cela en fut trop pour Driss: un soir prépara une embuscade pour le mari malveillant et le roua de coup. Après que la colère soit retombé il menaça cette crapule que s'il levait encore la main sur elle même Allah le miséricordieux ne pourrait le protéger de sa colère. Tout à son œuvre Driss ne remarqua pas les gardes qui eux l'avait vu: s’ensuivit alors une longue course poursuite où ses poursuivant furent semés. Les jours suivant la garde fit circuler sa description dans la ville. Il prépara alors son départ mais fit en sorte que le mari d'Aïna reçoivent un petit papier lui rappelant ce qu'il subirait s'il continuait ainsi. Et pour rendre la chose plus amusante Driss fit en sorte que différentes missives de sa main parviennent à l'homme tout au long de l'année.

Au moment de son départ il repensa alors à sa famille: à ses chers parents, à son frère... Une violente nostalgie lui prit le cœur: il partit alors là où sa famille eut vécu. Peut-être que le temps avait adouci son frère, peut-être que ce dernier l’accueillerait et ensemble iraient ils prier pour l'âme de leurs parents. Il revint alors avec nostalgie dans ville de naissance, retrouva tous les petits coins plaisant où il avait passé du bon temps. Il alla alors voir la seule personne qui pouvait les réunir sans trop attirer l'attention: le vieil imam Hassad. Mais au moment où le vieil homme le regarda Driss s'arrêta net, stoppé par les yeux emplis de chagrins fixés sur lui. Il apprit alors la mort de son frère. Son dernier lien familial. Driss s'agenouilla alors et pleura, sans se soucier du temps passé, l'âme déchiré par le tourment. Quand la nuit commença à tomber il sécha la dernière larme de son œil droit et demanda à Hassad les circonstance de la mort de son frère: ce dernier fut semble t'il battu à mort dans la demeure qu'il avait pu s'acheter, mais aucun suspect ne fut trouvé. Driss resta là, assis, immobile. La nuit passa. Il ne ferma pas les yeux une seule seconde. Il se releva quand les premiers rayons du soleil vinrent. Il avait alors forgé son âme dans une sombre résolution: plus jamais il ne pleurerait et il trouverait les meurtriers de son frère. Et il paieraient le prix du sang...
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the wanderer
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MessageSujet: Re: Qualb Al-Fard [assamite posé]   Qualb Al-Fard [assamite posé] Icon_minitimeJeu 20 Juin - 16:24

Driss commença sa quête en écoutant le bruit de la rue: un tel assassinat avait laissé des traces bien visible. Hiba le mendiant lui fournit alors de nombreuses pistes de recherches. L'une d'elle le conduisit vers un petit entrepôt que son frère occupait comme bureau. Le coin avait mis à sac et rien n'était en état: à ce moment là Driss se rappela la vielle habitude de leur père de cacher une chose là où tout le monde pouvait voir. Il fouilla alors la lampe de la pièce et trouva dans le fond un papier: dessus de nombreux chiffres étaient écrit. Le plus étonnant était la mention d'une marchandise, en très grosses quantités partout et rapportant beaucoup d'argent. Une mention indiquait un entrepôt à l'écart de la ville. Le jeune homme compris que quelque chose n'allait pas: quand il était énervé son frère dessinait spontanément une petite forme évoquant un huit allongé; là sur le document une dizaine s'y trouvait marqué. Quoique fut cette marchandise son frère était en colère contre. Donc là-bas se trouvait le secret lié à son frère. Il commença alors une surveillance poussé du site: des caravanes partaient dans la nuit noire, sans que les gardes ne les contrôlent. En voyant un capitaine de la garde recevoir une bourse lui expliqua alors le pourquoi. Un soir il décida d'aller voir de lui même ce qu'il y avait dedans: à la vu de l'intérieur il comprit la colère de son frère. Des dizaines d'hommes et de femmes étaient enchainés, maigres comme des clous. Plus de doute: la marchandise, c'était des esclaves.

Driss continua ses filatures et parvint à savoir qui étaient les commanditaires de trafique: le capitaine des gardes et quatre autres notables, tous richement dotés et puissants. Bien ils avaient cherché à faire taire son frère? He bien il ferait de même avec eux. Le premier fut le capitaine de la garde: appelé pour une simple patrouille ce fut la malchance apparente qui fut sa perte: au détour d'une petite ruelle il reçut sur le crâne un bloc détaché d'une vieille maison qui lui rompit le cou. En même temps il fit en sorte qu'un émissaire du Calife, réputé pour son intégrité, tombe "par hasard" sur les documents indiquant où la traite des esclaves se faisait. Là il avait déjà donné un sacrés coup de pied dans la fourmilière mais il fallait marquer un plus grand coup. Il envoya alors une missive à chacun des notables fixant un rendez vous pour parler de leurs problèmes. Ces gros pigeons ne comprirent alors rien à leurs présence alors. Le premier à repartir reçut une mort rapide sans douleur, un couteau planté dans le coup. Le second fut ensuite empoisonné avec un dard couvert de venin de serpent, provoquant l'arrêt de son cœur. Le dernier fut le plus dur: comprenant que la situation était menaçante il partit préparer des affaires pour fuir: ce fut au dernier moment, alors qu'il s’apprêtait à monter à cheval, que Driss l'attaqua. La bataille fut rapide et dans un sombre sourire il planta sa lame courte dans son thorax, lui infligeant une mort lente. Dans un dernier murmure Driss annonça avoir réussi son but, sa victoire.

"Je serai l’adversaire de trois catégories de personnes le Jour du Jugement. Et parmi ces trois catégories, il cita celui qui asservit un homme libre, puis le vend et récolte cet argent."

Driss se retourna, épouvanté d'entendre une voix proche de lui. Il était SUR que personne ne devait être là. Une forme encapuchonné se tenant pourtant proche de lui.

"Ainsi furent les paroles de Mahomet à ses disciples concernant l'esclavage. Bien tu as fait un travail remarquable pour résoudre cette épine dans mon pied..."

Driss ne laissa pas fournir son interlocuteur et enfonça sa lame dans son adversaire. A sa grande horreur il ne bougea pas d'un cil, continuant de parler.

"Allons petit calme toi. Sache que tu es un individu intéressant à mes yeux: fort, discret, ingénieux. Tu pourras faire du chemin si tu m'écoutes..."

Le jeune homme était pour sa part plus paniqué qu'autre chose. Il lança alors sa bourse à sa ceinture, mélange de poussière volatile et d'épice âcre. Le mélange blessait les yeux, le temps de lui permettre de fuir loin. Il courut alors au-delà de ce que ses jambes pouvaient accomplir, puis il s’effondra dans un vieux bâtiment en ruine. A sa grande horreur l'homme était là, devant lui, sans un seul signe de fatigue ou de tension.

"Bien j'espère que tu t'es bien dépensé, moi je n'ai pas toute la nuit. Pour faire simple je devais mettre fin à ce trafique d'esclave et je t'ai vu faire à ma place ma tâche. J'ai alors plaidé ton cas aux Anciens et ils m'ont accordé le droit de t'étreindre si tu accomplissait ma tâche. Tu vas désormais recevoir la bénédiction d'Haquim. Sois fier d'un tel don."

Il s'approcha alors de Driss et lui mordit le cou: ce dernier se sentit mourir mais quand il crût toucher la main de la mort une nouvelle énergie naquit en lui, ravageant tout en lui.
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