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 Lonry Eworan

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the wanderer
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Messages : 105
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MessageSujet: Lonry Eworan   Lonry Eworan Icon_minitimeMar 18 Sep - 21:11

Lonry Eworan Liam-e10
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the wanderer
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MessageSujet: Re: Lonry Eworan   Lonry Eworan Icon_minitimeJeu 20 Sep - 21:04

La nuit est bien avancée, mais je dois de forcer le pas de mon cheval, m'emmenant vers l'inconnu. La pluie froide me cingle le visage, s'infiltre dans mon armure mais cela m'est égal: je ne sens plus la morsure du froid comme avant, encore moins celles des faims terrestres. Seule la soif de Vitae existe, régnant mon état. Non ce n'est pas le froid de mon corps qui me gêne, mais celui que mon âme ressent, rongée par les blessures des ces dernières années. Pourtant il me reste quelques braises de souvenirs auprès desquelles mon esprit s’enroule pour lutter contre tout engourdissement.

Comme pour allumer un feu avec des brindilles sèches, des souvenirs de ma vie précédente viennent pour apporter le réconfort. D'aussi loin que possible je me rappellerai toujours cette journée de mon enfance: les pieds nus, une simple tunique sur mes épaules, je jouais avec d'autres enfants du château de mon père. Nous riions, non pour se moquer d'un ennemi défait, mais juste pour profiter du plaisir ressenti. Nos terres étaient dans la région de Wachau, baigné par le beau Danube. Les adultes nous grondaient de notre comportement mais tous souriaient à nous voir, même mon père. J'étais son unique fils, son seul descendant: ma mère était morte en couche et il avait refusé de prendre une autre femme. Son deuil était toujours marqué par une bande noire porté sur son bras gauche par dessus ses vêtements ou son armure. Pourtant il restait un homme bon, ouvert à ses semblables et à sa terre. Ce jour là il mit pourtant fin à mes jeux et me demanda de le suivre sur les remparts. Le soleil déclinait, mais la chaleur du printemps nous entourait, rendant la force vitale de la nature. Là il tint les paroles qui me marquèrent du fond de mon âme:

"Mon fils qu'a tu fait cette dernière semaine?"
"Comme vous me l'aviez demandé père je me suis exercé à lire avec le moine Ivac, j'ai suivi les gardes pour qu'ils me montrent comment ils vivaient et je suis allé voir les paysans préparer la terre pour les semailles."
"Bien et qu'à tu appris?"
"Heu bin que c'est dur de travailler la terre, que nos soldats doivent aussi travailler à entretenir le château et leurs armes et ... non je ne vois pas plus."
"Et moi, dans tout ça, quel est mon rôle?"
"Hin? Mais vous êtes leur seigneur, Père. Il vous doivent tous obéissance et respect et ils dépendent de vous."
"Ha ha non mon fils. Je suis plus que cela. Je vais te poser une autre question alors: qui est Jésus?"
"C'est le fils de Dieu, notre sauveur, celui qui a racheté nos péchés par sa mort."
"Bien, alors sache qu'il en est de même pour nous: notre naissance nous fait appartenir à une haute caste de notre monde, mais cela ne pas dire que nous valons mieux que n'importe quel autre homme. Nous sommes fait de chair et de sang comme eux, avons nos rêves, nos âmes, nos espoirs. Mais de notre pouvoir dépendent leurs vies: il est criminel, non pire dégradant, de jouer leurs existences suivant nos caprices et nos humeurs."
Mon père se tourna et fixa les vertes prairies au loin.
"Sache mon fils qu'il y a de cela près de huit génération notre ancêtre n'était que le chef d'un groupe de mercenaire. Mais il choya ses hommes, les guida par le respect et non la crainte. Ces derniers étaient ses plus grands fidèles et il les inspiraient au delà de tout. Ils menèrent des batailles acharnées où ils furent souvent données perdant mais gagnèrent à chaque fois. Ton ancêtre fut récompensé par des terres à gérer, mais il fit en sorte de récompenser ses hommes à la hauteur et pleura chacun de ses compagnons tombés. Depuis lui chaque Eworan se doit de garder à l'esprit de toujours dirigés les siens non par la haine et la peur, mais par le respect et l'amour. C'est pour cela que toi aussi quand ton heure viendra tu devras diriger ces terres en veillant au bien de tes sujets. Ainsi nous ne sommes le dirigeant, non nous sommes ceux qui servons notre peuple, prenant la lourde tâche de mener à bien leurs vies. Eviter les famines, protéger les faibles, aider le nécessiteux. Tel est mon sacerdoce et mon honneur mon fils, et il sera tien un jour."

Ces paroles me marquèrent: moi qui avait toujours cru que nous étions simplement des dirigeants, je compris alors que nous devions par nos actes œuvré au bien de nos gens. Je pris alors la résolution de me montrer comme une âme noble, guidant les miens vers le Bien. Cette pensée m'accompagna durant les années qui suivirent: je m'impliquait dans la gestion de nos terres, aidant de mes mains si je pouvais, écoutant les doléances. Ainsi de nombreuses personnes étaient soucieuses vis-à-vis du seigneur Smartek, notre belliqueux voisin. Ce dernier traitait ses paysans comme des outils, n'hésitant pas à les maltraiter pour de simples broutilles. De plus il montrait des velléités sur nos possessions, réclamant notre domaine comme sien. Mais mon père veillait à protéger son fief, aussi bien par les armes que par la diplomatie. Je choisis de le seconder alors de toutes mes forces, m'impliquant dans la protection de notre domaine.
Mes 19 ans marquèrent un grave tournant: à cette époque de nouvelles tensions éclatèrent. Mon père dut mener de nombreuses opérations et très vite la fatigue marqua ses traits âgés. Pourtant il trouvait encore le temps et la force de rire de choses futiles, comme me taquiner pour le choix de ma promise. Une nuit il du partir à Vienne pour rencontrer le seigneur Smartek à la cour de Vienne. Il rentra le lendemain mais une chose n'allait pas: il était livide, faible. Un soigneur l'examina et indiqua qu'il était dans un état anémié, manquant de sang. Quelques jours plus tard il tomba malade et lentement mourra. Je ne pus que prier pour son âme, derrière mes larmes. Cela n'empêcha pas les vautours du seigneur Smartek de venir roder autour de nos terres.
Je repris alors le rôle de mon père de défendre nos terres. Je rassembla les soldats et les paysans au château: je leur jura ma fidélité, ma volonté de protéger eux et nos terres tant qu'il me resterait une étincelle d'énergie. Tous m'acclamèrent, heureux de voir l'héritage de mon père resplendir en moi. Je mena les soldats en personne défendre nos frontières, repoussant les brigands qui osaient s'en prendre à nous. En parallèle j’eus l'idée de profiter des rives du Danube pour commencer la culture d'arbres fruitiers et de vignes: très vite le succès fut au rendez-vous et de très prometteuses rentrés d'argents commencèrent à affluer.
Le seigneur Smartek fut ulcérer de ma bonne fortune et me déclara la guerre: de nombreuses troupes, dont de vils mercenaires, s'en prirent à notre château. Mais notre défense fut ferme et résolu et nous repoussâmes vagues après vagues leurs assauts. Mais quand la nuit vint leurs attaques cessèrent; pensant à la fin des hostilités j’envoyai un messager un messager pour négocier une trêve. Ce dernier revint rapidement et me relata une scène troublante: le seigneur Smartek semblait prêt à discuter quand un individu émergea des ombres. Il réclama alors à Smartek qu'il avait promis ma forteresse: il serait donc puni pour son échec. Cet homme était entouré d'une sombre aura et chacun de ses mots incitaient la peur dans le cœur des hommes présents. Il déclara qu'alors lui et les siens prendraient la forteresse ce soir. Je prépara mes hommes à l'assaut mais ce qui vint me surpris grandement: cinq silhouettes apparurent et le monde tomba dans le chaos. Les soldats s'effondrèrent, recroquevillés en boule. Je tacha de les redresser et parvint a remettre sur pied une petite troupe. Nous chargeâmes nos assaillants mais aucuns coups portés sur eux ne sembla les affecter: un coup d'épée ne les ralentissait pas et il semblaient s'amuser de la situation comme d'une vaste blague. Quand leurs coups portèrent je vis les miens tombés comme le blé mûr d'été sous la faux. J'ordonna la retraite mais je n’eus pas le temps d'agir: des mains me saisirent et me mirent à terre. Sous la violence du choc je perdis connaissance. Quand je repris connaissance ce que je vis me terrifia: deux yeux rouges sang me fixaient d'un regard où se lisait le dédain et la vanité.
"Tu m'auras fait courir humain à refuser de laisser tes terres à mon bon droit. Mais je les ai enfin après tant d'années de luttes. Et tu veux savoir le pire? je ne vais pas te tuer non, je vais faire pire: tu vas me suivre désormais dans la nuit et je te ferais payer ton insolence au centuple. Tiens toi prêt à une nouvelle vie de servitude."
A ce moment ses traits se déformèrent et il me mordit violemment à la jugulaire. Je sentis alors la vie me quitter: cette sombre nuit, moi Lonry Eworan, je mourrus en me vidant de mon sang devant les yeux des miens.

à suivre
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MessageSujet: Re: Lonry Eworan   Lonry Eworan Icon_minitimeMar 25 Sep - 22:18

Mes souvenirs de mortel sont épuisés et je sors de ma rêverie pour arrêter ma monture: j'arrive à l'auberge-relais de la route. Sans dire un mot je montre un petit écusson au garde hagard, les yeux bouffis de sommeil. Ce dernier prend alors mon cheval et va m'en chercher un frais pour reprendre ma route. Sans une seule parole je monte sur ma nouvelle monture et reprends ma course. Cet écusson que je porte me donne un pouvoir certains: il me suffit de le montrer pour avoir ce que je veux sur la route entre Vienne et Constantinople comme un cheval frais ou gobelet de bière, voire une servante... Celui qui me l'a donné devait se douter de l'insulte qu'il me faisait, le fumier. Je le hais et le méprise, j'aimerais lui faire payer au centuple tout ce qu'il m'a fait. Mais je ne peux pas. Je ne peux pas. Je ne peux pas... Tout comme tout à l'heure de doux souvenirs m'avaient occupés l'esprit, ce sont les goûts amers des cendres et des ires qui baignent mon esprit. Aux frontières de mes pensées je sens la Bête s'agiter, gronder de plaisir: elle sait comment je suis et ce que je suis, voulant me libérer de la façon la plus vicieuse et la plus malsaine qui soit. Mais je ne peux pas l'empêcher d'être: elle est moi et elle sait que ces souvenirs sont autant de blessures ouvertes ravivant ma colère.

Mon premier réveil fût étrange: je me savais comme mort, revoyant ma large blessure lors du combat. Pourtant je pensais, j'étais. Mes yeux s'ouvrirent et je vis que j'étais dans une chapelle éclairée de quelques bougies. Quand je me relevais je comprit que je n'étais pas dans un lit mais dans un cercueil: mon trouble fut accentué par ma soudaine répulsion des bougies. Je ne savais pas comment mais leurs petites flammes me semblaient tout comme de petites menaces terrifiantes, pouvant me consumer entièrement. Je fut tiré de mes songes quand j'entendis des pas: un serviteur portant une étrange livrée entra et me demanda de le suivre. Encore hébété je le suivis, partant à travers de nombreux couloirs tortueux. Ce château ne m'étais pas connu, tout comme les armoiries que j'observais. Une fois arrivé dans la grande salle j'entrevis un début de réponse: sur l'un de mur j’observai, sous le dit blason, d'autres armoiries présentées sur des écus de plus petites tailles. Ainsi ces derniers étaient des vassaux, si on suivait la logique de l'héraldique. Mes sourcils se froncèrent quand je vis les symboles des seigneurs voisins du domaine de mon père: pourtant je ne savais pas qu'ils avaient un suzerain. Mon attention se reporta alors sur le fond de la salle: différentes personnes étaient là, en vêtements riches et ostentatoires, et l'un d'entre eux occupait un large trône. Quelque chose me dérangea alors, mais je ne sus dire quoi: je décida de me rapprocher d'eux pour mieux les observer.
"Agenouille toi devant ton sire, infant!" M'admonesta l'un d'entre eux.
"Montre lui le respect qui lui est dû!"Reprit un autre.
Ne comprenant pas je resta droit, car aucun des visages que je voyais ne m'inspirait confiance: j'y lisais une arrogance et une suffisance avilissante. Deux d'entre eux se détachèrent alors et s'approchèrent de moi: l'un d'un geste vif me frappa sous les genoux, me mettant à terre, et l'autre me saisit le haut de la tête et me força à la baisser.

"Tu me peines, infant, et tu apprendras qu'il vaut mieux point m'irriter. Mais ceci est ta première nuit et je vais me montrer magnanime." Déclara l'homme sur le trône.
"Que se passe t'il? Qui êtes vous? Où suis-je?"Demandais-je.
"Silence, ingrat! Je suis ton Sire! Tu me dois obéissance et respect! Tu ne parleras que si je t'en donne la permission! Ha mes amis que je commence à regretter mon petit caprice de la nuit précédente."Me lança t'il, avec tellement de suffisance et d'orgueil que mon animosité envers s'accrut.
"Sache lors de la nuit précédente que tu es devenu un Caïnite par ma grâce et par mon Sang. Je vais t'instruire de nos traditions et de quel comportement tu devra suivre désormais."
"Je ne comprends rien à ce que vous dites! Laisser moi rentrer à ma demeure: les miens doivent s'inquiéter de mon absence."
"Mais pauvre de moi j'ai étreint un sot! Un irrespectueux! Sache que j'ai exposé ton corps sans vie aujourd'hui dans la chapelle: tous savent que tu es mort. Ha ha il fallait les voir ces mortels! Ils pleuraient de chaudes larmes, ils te regrettaient leur cher seigneur. Mais ils devront se plier à la nouvelle loi et à mes agents désormais! Et sache que ton domaine est mien désormais: tu n'as plus rien à toi. Ha ha ha ha..."

Ce fût la goutte d'eau qui fit déborder le vase: une colère d'une force sans nulle pareille me saisit. C'était au delà de la rage simple: une présence sombre dans mon âme, animale, se libéra. J'envoyai à terre l'un de ceux qui me maintenait, me dégagea de l'autre, et chargea vers le trône. Je n'eus pas fait cinq pas que les autres témoins me saisirent violemment et me rouèrent de coups. A travers mes souvenirs je revois la scène et conceptualise la douleur que j'aurais dû ressentir, mais mon corps ne sentit rien. Je me rappelle m'être débattu de toutes mes forces et avoir continué à lutter. Un violent coup du pommeau d'une épée me fit perdre conscience m’assommant.

Quand je repris mes esprits j'étais enchaîné: le cliquetis des chaînes attira aussitôt l'attention de mon geôlier. Ce dernier sonna alors une cloche et peu de temps après l'homme du trône arriva suivis de ses laquais. Ses yeux reflétaient le mépris pour moi et sa voix était sifflante, chargé de colère contenue.
"Tu as osé me manquer de respect, petit imbécile. Moi Oswald Phébus vais te remettre à ta place. Mais je sais comment y remédier tout en tirant le plus de plaisir: je vais te lier à moi. Mais avant sache que tu n'es pour moi qu'un trophée: toit et ton père vous m'avez empêché de mener à bien ma juste entreprise de rassembler les terres du Danube. Devant ton audace j'ai décidé que tu serais à jamais mon serviteur, s'occupant de besognes indignes de moi. Ainsi ton audace sera puni comme il se doit."
Il trancha alors son poignet, fit couler le sang dans une coupe et l'on me força à tout boire. Je ressentis alors une sensation étrange: ma colère étais toujours là, mais une barrière émergea alors dans ma tête. Lever la main contre cet homme revenait à vouloir frapper un innocent, soit le plus indigne des crimes. J’avais beau me faire violence mais rien n'y faisait, cet être était au delà de ma portée. Il avait avoué les pires horreurs, m'avait dépouillé de tout ET JE N'ARRIVAI A RIEN FAIRE! Je sentit alors poindre en moi a nouveau la même rage que précédemment, mais je parvins à la contrôler. On me détacha alors et Oswald s'en repartit. Les autres personnes présentes me ramenèrent dans une pièce voisine, sans lumière. Là ils m'enseignèrent les us et coutumes du monde de la Nuit, les six lois régissant la société de Caïn. J'étais désormais membre du clan Ventrue: aux yeux de mes interlocuteurs les seules personnes méritant de mener les peuples et autres vampires. On me parla aussi de mes nouveaux dons, me permettant de plier les esprits plus faibles devant moi ou encore sur la résilience exceptionnelle des nôtres. Ils étaient tous en adulation devant Oswald et considéraient comme loi sa parole.

Je ne dit rien des haut le cœur que je ressentais devant leurs attitudes, leurs orgueils mal placés. Ma conception de la noblesse était toute autre et jamais je ne voulais l'abandonner. En réciproque ils me témoignaient une condescendance calquée sur celle d'Oswald, où le mépris teinté de dégoût se manifestait à chacun de nos rapports. Il me reconnut une ou deux fois que j'avais tout de même le port noble et la voix claire, capable de donner l'exemple. Mais ces remarques ne faisaient qu’attiser l'animosité des autres vampires présents: il était clair que Oswald cherchait à ce qu'ils soient mes ennemis et qu'aucune amitié ne se manifeste. J'étais dans le nid de vipère: à moi d'y survivre. Dans mes plus folles pensées je gardais ma colère, me promettant que l'heure de leur jugement viendrais. Ainsi font les désespérés, les maudits, les condamnés: garder l'espoir que tout peux aller mieux.
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