La situation à Antioche n'est guère facile à vivre...
Hugues de Clairvaux se remet mal du décès de sa bien-aimée Amala et il paraît n'être plus que l'ombre de lui même.
La mort du soldat Virgil, homme d'arme (bout-en-train et paillard) du regretté Malik a fait chuter le moral des mercenaires mortels de la caravane.
Manuel De Sousa n'est plus tout à fait le même homme non plus depuis l'assassinat de Vaya, la mère de Richard. Le chevalier du Portugal se console dans l'alcool et les maisons de plaisirs.
Richard, le nouvel orphelin semble inconsolable depuis la mort sous ses yeux de sa maman.
De plus, le siège d'Antioche se poursuit par les troupes Seldjoukides du général Kerbogha. La cité dispose, certes, de réserves, mais le nombre important de soldats de la croisade cantonnés désormais dans la ville fait fonder comme neige au soleil les réserves d'eau et de nourriture d'Antioche.
L'état major croisé cherche une solution à tous ces problèmes, mais malheureusement, Kerbogha n'est pas connu pour sa réputation de négociateur, de diplomate et encore moins d'homme d'armes magnanime...
Pour la première fois depuis le début de la sainte croisade, Godefroy de bouillon est en proie au doute...
Bohémond de Tarente souhaite attaquer dans les plus brefs délais; Tancrède de Hauteville souhaite lui aussi attaquer mais plus tard (le temps d'organiser les forces); Raymond de Toulouse serait partisan de soutenir le siège et laisser les ennemis se décourager tout comme Hugues de Clairvaux.
Cependant, Hugues concède qu'un partie de ses troupes liées à la croisade populaire a profité du chaos engendré par le repli désordonné à Antioche pour déserter...